J’ai beaucoup de compassion pour toutes ces femmes qui n’ont pas revu leurs époux, partis trop longtemps à l’étranger.
Parmi eux, on retrouve les modou – modou : ces Sénégalais qui ont décidé de s’expatrier en Europe, ou aux Etats Unis, en espérant mieux y gagner leur vie.
Séparés de leurs femmes depuis 7, 8 ans, parfois beaucoup plus, ils ne sont pas revenus dans leur pays natal, depuis leur départ.
Malheureusement, cette situation peut devenir un véritable cauchemar pour celles-ci, face à une telle solitude qu’elles endurent depuis des années, engendrant un manque d’épanouissement total, sur le plan sentimental.
Elles se contentent d’appels téléphoniques ou de recevoir tous les mois, de l’argent envoyé par leurs maris.
En plus du stress permanent que les femmes de modou – modou vivent en étant loin de leurs époux, à cela s’ajoutera parfois (pour celles habitant avec leur belle-famille) des tensions inimaginables avec cette dernière, qui ne cessera de leur mener la vie dure.
Que dire aussi de celles qui n’ont jamais consommé leur mariage ?
Des unions qui avaient été scellées alors que leurs bien-aimés étaient bien loin.
Ils leur promettent de revenir bientôt, sans jamais respecter leurs paroles.
Pendant ce temps, les années passent ! Ce qui explique qu’à un moment, elles ressentent tellement d’amertume, au point qu’elles finiront par opter pour le divorce.
Vous savez, il est essentiel pour un couple d’avoir une certaine stabilité et la distance peut souvent se présenter comme un véritable frein.
Dès lors qu’un modou-modou marié a pris la décision d’aller vers d’autres horizons, il ne doit jamais oublier qu’il a laissé derrière lui une femme et quelquefois toute une famille.
Comme on le dit si bien en wolof : « Dem baxna, wante ñibissi dara gënu ko ! »
Autrement dit : Partir, c’est bien ! Mais savoir retourner chez soi, est encore mieux !
Il fut une époque au Sénégal si tu n’étais pas un modou-modou tu n’épouserais personne.
Triste réalité dénoncé.
Elles supportent tellement parlons pour le cas des états-unis où si leur époux n’a pas de papiers elles restent au moins plus d’une dizaine d’années à attendre en subissant les basseries de la belle-famille.
Elles sont braves fortes courageuses.
Force à elles.
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Merci pour ta participation !
Cordialement
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