Le viol reste pour moi un des actes les plus ignobles, voire lâche qui puisse exister, car il s’agit après tout de contraindre une personne à un acte sexuel sans qu’elle ne le veuille. Ce qu’il y a de plus choquant, c’est que de plus en plus, lorsqu’on prend par exemple le cas de la catégorie féminine ayant subi ce type d’agression, cela provient très souvent d’individus qu’elle connait.
Un drame affreux dont la plupart a été victime à l’adolescence ou sinon un peu avant de la part d’un membre de leurs familles (oncles, pères…) ou encore d’une autre personne de leur entourage (ami de la famille, professeur…).
Je constate d’ailleurs qu’il y a de plus en plus de cas de viols provenant d’un père, d’un oncle que subissent beaucoup de jeunes filles, c’est ce qui se passe même au Sénégal où très souvent dans les faits divers on parle de ce genre de choses. Ce que je trouve dommage c’est que lorsque la victime en parle autour d’elle, en particulier au sein de sa famille, elle se fera parfois traiter de menteuse, ou il y aura toujours une personne qui tentera d’étouffer l’affaire, sous prétexte que ce qui concerne la famille doit rester au sein de la famille.
Ce silence finira par torturer intérieurement la victime, qui continuera à vivre avec ce lourd et terrible secret, au point qu’elle finira par garder les séquelles toute sa vie.
D’autre part, il y a des femmes qui ont subi des cas de viols provenant d’inconnu (s) notamment lorsqu’elles se sont faites agressées dans la rue alors qu’elles marchaient seules le soir.
Le viol quel que soit le nombre d’individus concerné reste une expérience très très douloureuse, et il est encore pire lorsqu’il est de nature collectif.
A ce sujet, il y a eu récemment une histoire effroyable, concernant une jeune fille de 14 ans qui s’était faite violée à tour de rôle par 4 jeunes garçons. La vidéo que je n’ai pas eu la force de regarder, car vous n’imaginez pas mon indignation, avait été diffusée sur Internet.
Ce terrible drame m’a rappelé l’histoire de Samira Bellil, une algérienne aujourd’hui décédée, qui vivait en France (en banlieue parisienne) et qui avait raconté à travers son livre : Dans l’enfer des tournantes, le calvaire qu’elle avait vécu à l’âge de 13 ans suite à plusieurs viols collectifs dont elle avait été victime.
Un roman autobiographique qui m’avait tellement touché, que j’en avais eu les larmes aux yeux.
Il existe également un autre cas de viol, en particulier au sein des couples mariés. Cela peut paraître insensé, mais malheureusement un fait !
Lorsqu’une femme ne souhaite pas avoir des relations intimes avec son conjoint, il peut devenir extrêmement colérique au point qu’il finisse par l’y contraindre de force. Cela peut également survenir lorsqu’il est en état d’ivresse et dans ces cas, on parle bien d’un viol.
De plus, le viol ne concerne pas que les femmes, sachez qu’il y a également des hommes qui ont déjà subi ce genre d’agressions sexuelles, même s’il est vrai qu’on en parle très peu dans la société.
Cela peut être par exemple dans les prisons. Hormis ça, j’ai déjà lu le témoignage d’un homme qui expliquait avoir subi une agression sexuelle lorsqu’il tentait de fuir l’Ouganda il y a quelques années, en raison de la guerre civile ou encore celui d’un jeune anglais de 22 ans qui s’était violé après une soirée où il s’était rendu.
Le pire c’est que parfois il puisse arriver que certaines victimes contractent suite à ces viols : soit le Sida ou une grossesse (concernant les femmes). C’est pour cette raison que beaucoup d’entre elles font plutôt le choix d’avorter, craignant de finir par haïr cet enfant.
Le nombre d’hommes touchés par le viol reste moins alarmant comparé à la gente féminine.
S’agissant du nombre de viols dans le monde, il est estimé à 250 000. Je dois même ajouter à cela qu’il s’agit du nombre de viols déclarés, ce qui voudrait dire qu’il est encore plus important en réalité. Quelle horreur !
Le plus dur après avoir subi un viol, c’est le fait d’en parler, ou de devoir porter plainte, car toutes les victimes concernées n’ont pas toujours le courage de le faire. Et c’est là où je voudrais inciter hommes, comme femmes ayant déjà vécu cette douloureuse expérience, d’encourir une action en justice, éviter de rester repliés sur eux-mêmes, car le cas contraire, risquerait de les détruire à petit feu.