Perdre un être très cher, reste l’une des épreuves les plus difficiles de la vie !
Tandis que certains parviennent à surmonter de par leur force, leur courage, mais surtout grâce à leur foi, la perte d’un proche, d’autres au contraire peuvent finir par sombrer totalement dans la dépression, se renfermer sur eux-mêmes…
Quoi qu’il en soit, il faut dire, que même si un individu arrive à se relever de cette dure épreuve, cela ne signifie pas pour autant qu’il a oublié définitivement cet être qu’il a perdu à jamais. Il accepte juste de devoir vivre avec, en essayant toutefois de dissimuler sa peine.
D’ailleurs, beaucoup, ont tendance à craquer parfois quand ils se retrouvent seuls, ressentent profondément l’absence de cette personne qu’ils ont perdu à jamais !
Il n’y a rien de plus douloureux que de perdre : un père, une mère, un frère, une sœur, un conjoint, un enfant ( surtout perdre un enfant ! ).
En effet, les parents espèrent toujours partir avant leurs progénitures, et ne souhaitent ainsi jamais le contraire.
Enterrer son enfant, reste terriblement éprouvant pour n’importe quel père, comme n’importe quelle mère et cela, quel que soit l’âge de cet enfant.
D’ailleurs à ce propos, beaucoup parmi eux, ne s’en remettent jamais, cette douloureuse épreuve peut souvent les détruire à vie !
La tante d’une amie avait perdu son fils unique, mais depuis sa disparition qui date de 3 ans déjà, elle n’était plus la même !
C’est un peu également comme des sœurs, des frères qui étaient très liés, fusionnels.
Une fois la mort de l’une, voire l’un d’eux, cela peut complètement détruire l’autre !
Il y a aussi l’exemple de toutes ces femmes qui ont déjà été confrontées à des fausses couches.
Certaines parmi elles peuvent le vivent très mal, tandis que d’autres peuvent vite surmonter cette épreuve en espérant rapidement faire un autre enfant.
S’il y a bien un élément clé, qui puisse aider quiconque à traverser toutes ces épreuves, retrouver goût à la vie : c’est la foi !
Lorsqu’on est croyant, la foi reste aussi bien thérapeutique, que libératrice.
Elle peut surtout éviter à quelqu’un d’avoir des tendances suicidaires, ou d’être complètement dégoûtée de la vie.
Une personne croyante doit se dire que quelle que soit la douleur qu’elle ressente, suite à la perte d’un être cher, c’est tout simplement parce que c’est Dieu qui a décidé de le reprendre. Et par conséquent, c’est lui qui l’a rappelé auprès de lui.
De plus, tout le monde est appelé à partir un jour, car personne n’est éternel !
Hormis la foi, il est important qu’une personne qui ait vécu un deuil difficile, soit bien entourée, ou puisse compter sur quelqu’un si elle ressent ce besoin de parler afin que cela puisse l’aider à retrouver le moral, se sentir mieux.
Comme le disait Albert Camus : « Parler de ses peines, c’est déjà se consoler ! »
De plus, ne dit-on pas d’ailleurs que c’est dans les moments difficiles, que l’on reconnait ses vrais amis ?
Ce qui n’implique donc pas uniquement des membres de sa famille.
Ils peuvent ainsi énormément contribuer à l’amélioration du bien-être de cette personne ayant été très affectée par la perte d’un de ses proches.
Cela, en étant à ses cotés, en lui apportant du réconfort, et même en essayant de la faire sortir ( de temps à autre ) afin de l’aider à se sentir beaucoup mieux.
Par ailleurs, un homme peut également soutenir sa femme lorsque c’est elle qui vit cette situation et inversement la femme agira de la même manière en soutenant au mieux son époux dans de tels moments difficiles.
Cependant, certains ressentent très souvent le besoin de s’isoler, se retrouver seuls lorsqu’ils traversent ce genre d’épreuve. Il leur faut parfois ainsi beaucoup de temps avant de pouvoir aller mieux.
L’isolement est néanmoins à éviter, surtout si cela persiste, car seul le fait d’être entouré peut aider cette personne à aller mieux.
Certes, on ne guérit jamais de la mort d’un proche, les cicatrices restent généralement à vie, mais il est essentiel d’ accepter l’aide des autres, pour ne pas sombrer dans une totale dépression, qui puisse à la longue engendrer un impact très négatif dans son quotidien.
Pendant que certains voient la prière, le fait d’être entouré comme des moyens thérapeutiques, d’autres peuvent se tourner vers l’écriture, ou encore la chanson pour évacuer toute leur peine après la perte d’un proche.
Dans l’émission X Factor que j’avais regardé une fois, un jeune homme avait composé une chanson pour son meilleur ami, parti à la fleur de l’âge.
Chanter lui permettait ( sans aucun doute ) de se sentir mieux !
Cela me rappelle d’ailleurs l’artiste Corneille ( rescapé du génocide Rwandais ), dont toute sa famille s’était faite tuée sous ses yeux alors qu’il n’avait que 17 ans.
La musique aura été son refuge bien des années plus tard, et une manière pour lui de se libérer de sa peine intérieure.
Sa chanson à succès : Parce qu’on vient de loin, l’a si bien démontré !
De plus, il y a des personnes ayant perdu leurs femmes, comme leurs époux, qui décident de refaire leurs vies, lorsqu’elles finissent par rencontrer enfin d’autres partenaires, qui ont réussi à leur faire redécouvrir le bonheur.
Dans la société africaine : aller voir un psychologue lorsqu’on est au plus bas : ne fait pas vraiment partie de la culture, alors que cela pourrait aider certains à mieux surmonter leurs deuils.
Je connais pas mal de personnes, dont je craignais le pire à leurs sujets lorsqu’elles avaient perdu un de leurs proches, j’avais si peur qu’elles puissent tomber dans la dépression. Mais Dieu merci, elles ont pu se relever, revivre ( si je peux m’exprimer ainsi ).
Et, les voir à nouveau heureuses m’avait tellement fait plaisir, même si je me disais que leur peine devait toujours rester enfouie quelque part : au plus profond d’elles !
D’ailleurs, comme le dit si bien la chanteuse française Hélène Segara dans une de ses chansons : « on oublie jamais rien, on vit avec ! »
En tant que croyant, ce qui peut nous rassurer, c’est de se dire qu’un jour, nous espérons retrouver cet être qui nous était cher, dans un monde meilleur ( l’eau-delà ) afin d’y être réuni avec lui pour toujours cette-fois ci.
Parfois, c’est ce genre de philosophie qui aident certains à aller de l’avant, garder un peu espoir.
Souvent également, en prenant un autre exemple : lorsque des parents perdent un de leurs enfants, ce qui leur redonne le courage de pouvoir remonter la pente, ce sont les autres enfants qu’ils ont encore, et ils doivent penser à eux.
Il faut dire que quelquefois, lorsqu’un enfant voit un de ses parents continuer à s’apitoyer sur son chagrin, il peut penser aussitôt que sa mère ou son père avait beaucoup plus d’amour pour son frère, sa sœur qui n’est plus de ce monde.
Il ressentira ainsi ce sentiment d’être devenu négligé, invisible. Ce qu’il faudrait à tout prix, éviter !
Pour finir, j’espère que ces deux citations , donneront un peu de baume au cœur à toutes ces personnes qui essaient tant bien que mal, à aller de l’avant après avoir perdu un proche :
Une personne chère ne nous quitte jamais. Elle vit au plus profond de notre coeur, et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux.
Il y a quelque chose de plus fort que la mort : c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants.